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A la suite du traitement d’un cancer du sein, 10 à 20 % des patientes sont susceptibles de développer un lymphœdème. S’il n’est pas dangereux pour la patiente, le lymphœdème peut provoquer un inconfort désagréable. Il est dès lors conseillé de favoriser la prévention et un traitement rapide dès l’apparition des premiers symptômes.

Traitement du cancer du sein

Lorsqu’une patiente est atteinte d’un cancer du sein, une opération chirurgicale jumelée à d’autres traitements comme la radiothérapie et la chimiothérapie sont préconisés. Ce traitement est recommandé afin d’éliminer un très grand nombre de cellules qui forment la tumeur cancéreuse dans le sein, mais aussi pour s’assurer que la maladie ne s’est pas propagée aux ganglions lymphatiques et anticiper une éventuelle récidive. Généralement, on procède à une chirurgie partielle qui consiste à enlever la tumeur et une partie des tissus normaux autour de celle-ci, ou à une mastectomie totale, l’ablation complète du sein atteint.

Dans les deux cas de figure, le chirurgien est amené à prélever quelques ganglions lymphatiques dans l’aisselle du côté où le cancer s’est déclaré. L’analyse des ganglions prélevés permet de savoir si le cancer s’est répandu dans ceux-ci puis, à partir d’eux, ailleurs dans le corps. En fonction des résultats des analyses, une chimiothérapie peut être prescrite.

L’apparition d’un lymphœdème

L’ablation de ganglions lymphatiques sous l’aisselle peut perturber le système lymphatique. L’un de ses rôles consiste à évacuer le trop plein des liquides, des protéines et d’autres molécules excédentaires de l’espace intercellulaire. Si ce drainage dysfonctionne, les tissus situés sous la peau s’engorgent de liquide lymphatique, provoquant un gonflement appelé « œdème ». Chez certaines personnes, il s’agit d’un gonflement minime. Pour d’autres, l’œdème peut se transformer en réel handicap s’il se densifie pour évoluer vers une pathologie chronique et invalidante : le lymphœdème.

Selon différentes études, le risque de développer un lymphœdème du bras à la suite du traitement d’un cancer peut varier de 5% à 40%. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette variation : le nombre de ganglions enlevés lors de la chirurgie, l’étendue de la zone irradiée par radiothérapie et l’intensité du traitement chimio-thérapeutique.

Physiothérapie décongestionnante et manchon de contention

Un lymphœdème doit être traité dans un stade précoce pour ne pas empirer. Au fur et à mesure que le liquide lymphatique s’accumule, le gonflement du bras augmente. Ce phénomène peut entrainer des complications de mouvement du bras, des risques d’infection à la suite de l’inflammation des vaisseaux lymphatiques, ou une fibrose irréversible. Si un simple diagnostic lors d’un examen clinique ou chez un médecin traitant permet de déceler un lymphœdème, il n’existe malheureusement pas de traitement curatif. Le lymphœdème est généralement traité par physiothérapie décongestionnante pour ralentir son développement.

Les médecins préconisent trois types de traitements :

  • Le drainage lymphatique pour soulager les ganglions et les tissus engorgés.
  • L’utilisation d’un manchon de contention pour ralentir le gonflement du bras.
  • La compression du bras par des bandes élastiques compressives.

La durée du traitement d’un lymphœdème sera variable, en fonction de l’importance du gonflement du bras.

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